Le magnétisme coréen : au-delà de l’engouement mondial
- 산드린 France

- 19 oct.
- 14 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 oct.

Il y a quelque temps, je me suis surprise à essayer une série occidentale qui semblait rencontrer un franc succès et j'ai zappé après seulement deux épisodes. L’histoire n’était pas mauvaise, les acteurs jouaient bien, l’image était léchée… mais rien ne se passait. Aucune émotion. Aucun attachement. Comme un écho vide.
Je suis revenue à mes dramas coréens.
Ceux qui nous touchent avec un simple regard, qui nous font monter les larmes aux yeux. Pas à cause d’un drame ou d’une musique appuyée. Non. Juste un regard. Une hésitation. Une voix. Une pudeur.
Je n’arrive plus à regarder autre chose.
Alors j’ai voulu comprendre.
Pourquoi ces acteurs me bouleversent-ils autant ?
Est-ce aussi la mise en scène ou la façon de filmer ?
Qu’ont-ils de si particulier pour capter l’attention du monde entier ?
Est-ce simplement une question de mode ?
Une curiosité passagère ?
Ou y a-t-il, dans leur manière de jouer, quelque chose que nous avons désappris ailleurs — quelque chose que notre cœur reconnaît sans pouvoir l’expliquer ?

Une vague qui vient du cœur
On parle beaucoup de la Hallyu, la “vague coréenne”. Elle a déferlé sur le monde avec la K-pop, les dramas, les films, la mode, et tout ce qui compose la richesse artistique de la Corée du Sud. Ce n’est pas un hasard si Netflix, Disney+ ou Viki misent autant sur les productions coréennes. Elles marchent. Elles touchent. Elles rassemblent.
Mais ce n’est pas qu’une question d’algorithme. Car si les dramas coréens séduisent autant, ce n’est pas uniquement pour leur exotisme ou leur efficacité narrative. C’est pour quelque chose de plus subtil, de plus profond. Quelque chose d’humain.
Une manière de jouer qui bouleverse
Ce qui frappe d’abord, c’est le jeu des acteurs coréens. Il n’est jamais forcé. Jamais démonstratif. Ils n’ont pas besoin d’élever la voix, de multiplier les effets ou de s’agiter dans tous les sens pour nous faire sentir une émotion.
Au contraire : ils retiennent. Ils contiennent. Et dans cette retenue, tout passe.
Un frémissement dans le regard. Un soupir silencieux. Un mouvement à peine esquissé de la main. Et soudain, tout devient lisible. Leur vulnérabilité est offerte sans fard, avec une pudeur bouleversante. On les sent à l’écoute. Présents. Entiers.
Beaucoup ont une formation rigoureuse, souvent théâtrale, avec un respect immense pour leur métier. Ce ne sont pas des “stars” dans le sens occidental du terme. Ce sont des artisans de l’émotion. Ils travaillent, encore et encore, parfois dans l’ombre, avant que le public ne les remarque. Et même une fois célèbres, ils restent profondément investis dans chaque rôle. Humilité. Exigence. Justesse.
Des personnages humains, tout simplement
Les personnages qu’ils incarnent ne sont pas parfaits. Ils ne sont pas surécrits. Ils sont humains. Complexes. Fragiles. Ils doutent, chutent, se relèvent. Ils aiment avec maladresse. Ils souffrent sans toujours le dire.
Et surtout, les émotions ne sont jamais caricaturales. Un homme peut pleurer sans perdre sa dignité. Une femme peut être forte sans perdre sa tendresse. Un méchant peut être blessé. Un héros peut être imparfait.
C’est cette richesse intérieure qui nous touche. Parce qu’elle nous ressemble. Parce qu’elle nous parle à un endroit que d’autres productions, plus formatées, ont parfois oublié de viser.
Une esthétique qui soigne l’âme
On ne peut pas non plus ignorer la beauté visuelle des dramas coréens. La lumière, les cadres, les mouvements de caméra, les silences… tout est pensé, soigné, respecté. Même la lenteur — si décriée ailleurs — devient ici une force. On respire. On prend le temps. On ressent.
Et que dire des OST ? Ces musiques qui ne se contentent pas d’accompagner l’histoire, mais qui portent l’émotion, qui en deviennent parfois le prolongement. Certaines chansons restent gravées dans le cœur bien après la fin du drama.
D’autant que certains acteurs sont eux-mêmes chanteurs — et l’on sent dans leur voix une vérité, une intensité qui prolonge encore le lien avec le spectateur.
Une autre manière de raconter
À travers tout cela, c’est peut-être une autre manière de vivre que les dramas coréens nous montrent. Une autre manière d’aimer. D’attendre. De soigner ses blessures. De parler. De ne pas parler.
Et cela résonne. Dans un monde saturé de bruit, de vitesse, de cynisme, ils proposent autre chose. Une esthétique de la sincérité. Une invitation à ressentir, vraiment. Ce regard sensible, centré sur les émotions plutôt que sur les rapports de force, n’est sans doute pas anodin. Il faut dire que dans l’univers des dramas coréens, une part importante des scénarios est écrite par des femmes. Cela contribue peut-être à cette manière plus subtile de construire les récits, où l’intimité, les silences et la pudeur prennent le pas sur les effets spectaculaires. Le romantisme y est rarement surjoué : il naît dans les non-dits, les hésitations, les élans contenus — autant d’éléments qui parlent à une sensibilité trop souvent négligée ailleurs.
Ce n’est pas une fuite. Ce n’est pas un refuge. C’est un retour. Un retour à ce que le cinéma et les séries peuvent offrir de plus fort : l’émotion.

Ce qui m’a frappée aussi, c’est leur parcours de formation. Après le bac, il est tout à fait courant en Corée du Sud d’intégrer une université spécialisée dans les arts du spectacle, le cinéma, la musique ou le divertissement. Ce n’est ni un “plan B”, ni une école marginale réservée à quelques privilégiés : ce sont des cursus prestigieux, considérés aussi sérieux que le droit, la médecine ou l’ingénierie.
Des établissements comme Chung-Ang, Dankook, Hanyang, ou encore la très réputée K-Arts, forment chaque année des générations entières d’acteurs, réalisateurs et chanteurs. Ces jeunes travaillent déjà leur voix, leur diction, leur présence scénique, leurs émotions, parfois même la danse ou le chant, en parallèle de leurs cours théoriques.
Ailleurs dans le monde, il existe des écoles d’art reconnues — Juilliard à New York, LIPA à Liverpool, ou encore le Conservatoire en France. Mais la différence est de taille : nulle part ailleurs l’industrie du divertissement populaire n’est aussi solidement intégrée dans le système universitaire.
En Corée, devenir acteur ou chanteur est un choix de carrière académique assumé, reconnu, structuré — et cela change tout.
C’est cette exigence, cette rigueur artistique et académique, qui leur vaut aujourd’hui une reconnaissance croissante sur la scène internationale.
Et cette influence ne se limite pas à la sphère artistique. Elle s’étend jusqu’aux plus hautes instances diplomatiques internationales.
Reconnaissance politique et diplomatique
Cette reconnaissance ne se manifeste pas seulement dans les festivals ou les récompenses. Elle s’exprime aussi sur la scène politique et diplomatique, où la culture coréenne est devenue un vecteur d’influence respecté.
En 2018, le groupe BTS est invité à prendre la parole lors de l’Assemblée générale des Nations unies, dans le cadre du programme Youth 2030 de l’UNICEF. Devant un parterre de dirigeants du monde entier, RM appelle les jeunes à “parler pour eux-mêmes”, à croire en leur valeur et à agir pour un avenir commun. Ce discours, sobre et sincère, marque un tournant : pour la première fois, la pop coréenne devient le porte‑voix d’une génération mondiale. lire la traduction en francais
En 2021, BTS revient à l’ONU en tant qu’envoyés spéciaux du président sud-coréen pour les générations futures. Dans un nouveau discours émouvant, ils s’adressent aux jeunes du monde entier pour évoquer l’espoir, l’environnement, les inégalités et l’importance de rester connecté malgré les distances. Leur performance symbolique du titre Permission to Dance, enregistrée dans l’enceinte même du siège des Nations unies, illustre cette volonté de rapprocher les cultures à travers l’art.
Un an plus tard, en 2022, BTS est reçu à la Maison‑Blanche par le président américain Joe Biden, à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique (AANHPI). Leur échange porte sur les discriminations raciales, la diversité culturelle et la solidarité internationale. Un moment symbolique, qui consacre la place de la Corée du Sud non seulement comme puissance créative, mais aussi comme acteur de dialogue et de paix.
En France aussi, les signes se multiplient qui montrent que la culture coréenne s'impose aujourd’hui par bien autre chose que l’enthousiasme des fans. Ce rayonnement ne se limite pas à une tranche d’âge. Ce sont des femmes et des hommes de toutes générations qui se retrouvent touchés, inspirés, émus. Certains apprennent le coréen, voyagent en Corée du Sud, rejoignent des associations culturelles. Ce n’est plus un simple engouement adolescent : c’est une curiosité assumée, profonde, qui traverse les âges.
Le 14 juillet 2024, Jin, membre du groupe BTS, est devenu porteur de la flamme olympique à Paris. Une image historique, à la croisée de deux cultures, saluée aussi bien par le public que par les institutions.
En janvier 2025, lors du gala caritatif des Pièces Jaunes, organisé par Brigitte Macron, ce sont pas moins de quatre artistes coréens de renommée mondiale qui ont été invités à se produire sur scène : J-hope (BTS), qui a ouvert la soirée, Rosé (BLACKPINK), Taeyang et G-Dragon (BIGBANG).
Un choix fort, assumé, qui montre à quel point la K-pop est aujourd’hui perçue comme un vecteur artistique majeur, digne d’être associé à une cause nationale.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la K-pop s’invite au Gala des Pièces Jaunes :
en 2024, Stray Kids avait déjà marqué les esprits sur la scène du Zénith de Paris, avec une performance saluée par la presse et les téléspectateurs.
Le 25 mars 2025, c’est au tour du Musée du Louvre de publier un post Instagram dédié à Mona Lisa, la chanson de j-hope inspirée du célèbre tableau. Un geste symbolique d’une puissance rare : jamais un musée aussi prestigieux n’avait salué aussi directement une œuvre de la K-pop.
Le 20 juin 2025, Emmanuel Macron a rencontré à Paris le producteur légendaire Lee Soo-man, fondateur de SM Entertainment et actuel leader d’A2O Entertainment, dans le cadre du France Music Week Summit.
Leur discussion a porté sur une collaboration culturelle bilatérale entre la France et la Corée du Sud, preuve que ces liens sont aujourd’hui considérés au plus haut niveau.
Dans ma propre région, une autre annonce historique est venue conforter cette reconnaissance : le très prestigieux Festival d’Avignon a confirmé que la langue coréenne serait la langue invitée en 2026.
C’est la première fois qu’une langue asiatique reçoit un tel honneur dans ce haut lieu du théâtre contemporain. Le directeur artistique Tiago Rodrigues a salué « l’influence mondiale d’une langue qu’on disait petite » en citant le Prix Nobel de littérature Han Kang, et en évoquant l’impact du coréen à travers les séries, la musique, le cinéma, la littérature…
Une étape majeure dans le dialogue culturel entre la France et la Corée du Sud.
À cela s’ajoute la présence croissante des artistes coréens en tant qu’ambassadeurs de grandes maisons françaises. De nombreux chanteurs, acteurs et actrices sont désormais les visages officiels de marques telles que Dior, Bulgari, Saint Laurent, Balenciaga, ou encore Celine.
Là encore, ce ne sont pas des placements d’image à la légère, mais des choix stratégiques qui reconnaissent la force d'influence culturelle de la Corée.
Mais ce qui fait aussi la puissance des œuvres coréennes, c’est la qualité des sujets traités, et la manière dont ils le sont.
Corruption, harcèlement scolaire ou sexuel, maladies incurables, euthanasie, suicide, divorce, pression sociale, discriminations, traumatismes d’enfance, vieillissement, histoire contemporaine… rien n’est évité.
Et pourtant, tout est abordé avec justesse, émotion, et pudeur, sans jamais tomber dans le pathos ou le spectaculaire facile.
Vous trouverez en fin d'article, pour ceux qui veulent découvrir les dramas, une liste de quelques œuvres classées par catégorie.
Certaines séries sont même si bien documentées qu’elles s’approchent du réalisme documentaire. Les scènes deviennent vraisemblables, parce qu’elles sont crédibles, profondément humaines, ancrées dans la réalité sociale ou médicale, parfois même judiciaire.
Et surtout, il est souvent laissé à l’acteur ou à l’actrice une vraie liberté d’interprétation.
Ils ne se contentent pas d’appliquer une direction : ils incarnent, ils ressentent, ils proposent.
C’est cette liberté de jeu, mêlée à une conscience artistique aiguisée, qui rend leurs performances si bouleversantes.
Et ce lien émotionnel, si puissant dans les dramas, se prolonge naturellement dans un autre domaine tout aussi essentiel : la musique.
Car elle aussi, en Corée, porte les émotions à leur paroxysme.

L’univers musical coréen, une véritable palette d’émotions
« J’ai trouvé ma fréquence… » — Un témoignage personnel
Toute ma vie, je n’ai écouté que de la musique française. Des textes forts, porteurs de sens. Littéraire de cœur, j’étais attachée aux mots, à leur poids, à leur poésie.
Et puis un jour, sans prévenir, tout a basculé.
J’ai entendu chanter en coréen — une langue que je ne comprenais pas — mais tout mon être s’est mis à vibrer.
Les mélodies étaient si profondes que je mettais la série en pause, bouleversée, pour découvrir qui chantait.
Un monde nouveau s’ouvrait à moi.
Mon cœur battait la chamade. Mes yeux se remplissaient de larmes.
Je ne comprenais pas les paroles, mais je ressentais tout.
Troublée, j’en ai parlé à une amie qui chante dans une chorale. Elle m’a répondu simplement :
« Tu as trouvé ta fréquence. Celle qui touche ton âme. »
(je ne savais pas que ca pouvait exister)
Une richesse musicale immense et sensible
La musique coréenne ne se limite pas à un style.
Elle est aussi vaste que subtile : ballades poignantes, pop orchestrée, jazz coréen, R&B, rock indie, chanson traditionnelle (gugak), hip-hop… autant de couleurs qui composent une toile vibrante, délicate, infiniment humaine.
C’est une musique qui se vit, qui résonne à l’intérieur.
Une langue harmonieuse, des voix expressives, une émotion portée à son paroxysme.
Et surtout, des artistes véritables : chanteurs, auteurs-compositeurs, musiciens, groupes indépendants ou confirmés… Tous façonnent une scène musicale authentique, bien souvent méconnue en dehors de la Corée.
Certains sont passés par la K-pop, d’autres ont toujours suivi leur propre voie.
Et la K-pop dans tout ça ?
La K-pop est un univers à part. Une véritable industrie du spectacle, mêlant performance, esthétique, chorégraphie, marketing et communauté. Si certains artistes K-pop prennent leur envol ensuite vers une carrière plus personnelle et artistique, la K-pop reste d’abord un monde structuré autour des groupes d’idoles.
Il serait donc limitant de confondre musique coréenne et K-pop.
L’une est un art pluriel nourri de mille influences, où la langue coréenne se fait écrin pour des émotions profondes.
L’autre est un univers codifié, souvent centré sur l’image, la scène, la performance.
L’un n’exclut pas l’autre. Mais les différencier, c’est reconnaître à la musique coréenne toute sa richesse.
KPop Demon Hunters : un film événement, reflet de cette vague musicale
Et justement, un film d’animation venu de Corée a récemment montré à quel point cette musique peut réunir, émouvoir et inspirer à l’échelle mondiale.

KPop Demon Hunters, diffusé sur Netflix depuis juin 2025, a conquis les écrans du monde entier. Ce long métrage d’animation suit HUNTR/X, un groupe fictif d’idoles qui, en plus de faire vibrer les scènes par leurs performances, combattent les forces du mal dans l’ombre.
Un scénario étonnant, mais profondément symbolique : des jeunes femmes puissantes, artistes et héroïnes, qui utilisent leur voix pour affronter les ténèbres.
Porté par une bande-son électrisante et des chorégraphies visuelles spectaculaires, le film est devenu un phénomène mondial :
Plus de 236 millions de vues sur Netflix, un record absolu.
La chanson « Golden » a atteint la 1ʳᵉ place du Billboard Hot 100 aux États-Unis.
Des projections karaoké ont réuni des familles, des enfants, des fans passionnés dans le monde entier.
Et ce phénomène a aussi traversé nos rues :
Un jour, en rentrant chez moi, j’ai croisé un groupe de collégiennes chantant Golden en chœur, avec enthousiasme — en coréen… et en français.
Un instant magique, simple et universel, comme un écho vivant de tout ce que la musique coréenne peut offrir : émotion, énergie, rassemblement et joie spontanée.
KPop Demon Hunters n’est pas qu’un film :
c’est une célébration artistique, une déclaration d’amour à une culture vibrante, ouverte, et profondément humaine.
J’ai commencé à écrire cet article il y a plusieurs mois, avec le désir sincère de comprendre ce phénomène. Mais plus j’avançais, plus je réalisais que ce n’était pas une affaire d’analyse ou de théorie. Car tout, ici, relève de l’émotion.
Que l’on soit d’accord ou non, que l’on s’y intéresse ou pas, que l’on soit fan ou que l’on reste à distance, une chose est certaine : la vague coréenne est bien là.
Elle ne se résume ni à une tendance ni à une hystérie de midinettes. Elle est portée par des artistes talentueux, reconnus, respectés — et désormais accueillis par les plus hautes institutions françaises.
À ceux qui haussent les épaules ou qui sourient sans comprendre, peut-être est-il temps de se poser une vraie question : Et si ce mouvement mondial révélait autre chose qu’un simple engouement ?
S’il était le signe d’un besoin urgent d’émotion sincère, de repères, de beauté, de respect. S’il révélait notre propre malaise face à l’effritement de nos valeurs, à la banalisation du cynisme, à la perte d’un certain idéal collectif. Peut-être est-ce aussi une réponse à une forme de fatigue émotionnelle. Dans un monde où l’ironie, la distance et l’individualisme ont trop souvent remplacé l’écoute sincère, les personnages coréens nous réapprennent à aimer sans cynisme, à attendre sans résignation, à regarder l’autre avec attention. Ils incarnent une forme de tendresse devenue rare — et donc précieuse.
Ce que la Corée du Sud offre au monde, c’est une manière de créer avec le cœur, de toucher avec pudeur, d’exister avec intensité. Et peut-être est-ce ce que nous étions, sans le dire, en train d’attendre.
« Rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue. »
— Victor Hugo
💬 Et vous ?
À quel moment avez-vous senti ce basculement ?
Y a-t-il un acteur ou une actrice qui vous a ouvert la porte de cet univers, comme une évidence ?
Partagez vos expériences. Parce que cet engouement n’est pas seulement mondial : il est profondément personnel.
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Tout est dit, c'est tout à fait ce que je ressens quand je regarde les dramas en VO sous-titrée bien sûr, quand j'écoute les chanteurs coréens qui ont des voix magnifiques et c'est un pays que j'adore, j'y suis allée 2 fois et quelle émotion quand je regarde les séries et que je me dis " mais là je connais, j'y suis allée" et j'espère bien que cela va continuer😍😍😍
Je viens de parcourir votre article et je suis tout à fait d'accord avec vous.
C'est au moment du confinement pour le Covid que j'ai découvert l'histoire de la Corée du Sud par le biais du Kdrama (Crush landing on you) .
A partir de là, je n'ai plus regardé que cela parfois jusqu'a 3h du matin tant j'étais prise par le scenario. J'ai regardé une fois ou deux vers des films USA ou français ...mais très vite j'ai abandonné (scenaris vides de sens ) mon goût. Comme vous, je suis revenue aux Kramas et je les ai pratiquement tous visionnés, J'ai écouté la musique de ces séries qui sont magnifiques et qui sont dans ma playlist, je mange corée…
Je ne saurais pas dire à quel moment exact tout a changé… mais ce que je sais, c’est que cette culture m’a bouleversée comme aucune autre. Une émotion brute, inattendue, profonde. Quelque chose qui dépasse les mots, les codes, les frontières.
C’est comme si une langue que je ne parlais pas avait su parler à mon âme.
Chaque image, chaque voix, chaque note me touche avec une intensité que je ne m’explique toujours pas.
Et pourtant, au fond, je crois que ce n’est pas à expliquer. Juste à ressentir.
🇰🇷 Merci à celles et ceux qui partagent ce chemin avec moi. Ce n’est pas une passion passagère. C’est devenu une part de moi.
❤️⭐️⭐️⭐️⭐️❤️
Bluffant!
Rien à dire! tout est dit!