“L’accomplissement de Ji‑sung”
- CoreePassion.fr
- 24 juil. 2017
- 12 min de lecture
Ji-sung s’est continuellement construit et remis en question. C’est ainsi qu’il a atteint ses objectifs. Jusqu’à façonner pleinement son propre univers.

« Les jeunes qui faisaient la queue à mes côtés, c’étaient tous des enfants qu’on voyait à la télé. »
Ji‑sung se remémore l’attente pour l’audition du drama KAIST. C’était en 1999.
« J’ai vu le premier épisode de KAIST à la télé. Il n’y avait pas de personnage sportif. J’ai pensé que ce serait intéressant d’incarner un prodige qui aime le sport, qui ne supporte pas l’injustice et qui s’emporte. Après la diffusion du premier épisode, le nom des producteurs est apparu dans le générique de fin. J’ai appelé le 114 pour obtenir leurs coordonnées, puis je les ai contactés poliment en disant : “Je voudrais jouer dans KAIST. Y a‑t‑il un moyen ?” »
« J’ai cru entendre un petit rire à l’autre bout du fil. C’était compréhensible. Mais quelqu’un, que je ne connaissais pas, m’a tendu la main. Il m’a proposé de venir un jour d’audition pour un personnage qui apparaîtrait en cours de route. »
La formation de Ji‑sung
« Ils m’ont demandé d’apporter mon profil, mais je ne savais même pas ce que c’était, alors j’ai juste pris quelques photos. Je devais avoir l’air naïf et innocent, les yeux grands ouverts, je ne sais pas, ça les a marqués .»
Ji‑sung se rappelle de ce moment au restaurant du deuxième étage de l’hôtel Schweizerhof à Zurich, en Suisse. C’était le matin du 8 juillet 2017.
La marque horlogère de luxe suisse Breitling avait organisé cette rencontre. Celle‑ci se distingue dans l’industrie du luxe par son lien fort avec l’aviation. Contrairement à d’autres marques qui se contentent de surfer sur l’image des pilotes, Breitling possède sa propre patrouille : la Breitling Jet Team. Celle‑ci invite des VIP du monde entier tous les deux à trois ans pour un événement privé luxueux, avec vol en jet à grande vitesse, démonstrations de parachutisme, et même vol sur l’aile d’un biplan de 1935. C’est dans ce cadre que Ji‑sung a été convié pour un shooting photo et une interview, à Zurich, dernière étape de leur tournée européenne.
L’hôtel Schweizerhof fait partie des plus prestigieux de Zurich. La mesure d’un grand hôtel ne réside pas dans sa taille ou ses rénovations, mais dans la qualité de l’omelette servie au petit‑déjeuner. Celle du Schweizerhof le justifiait pleinement. Nous avons partagé ce petit‑déjeuner en discutant. Le jeune homme naïf qui ne savait pas ce qu’était une photo de profil est devenu un acteur adulte, petit‑déjeuner à l’omelette dans un grand hôtel zurichois, pour un tournage. La photo qu’il a postée sur Instagram en arrivant à Zurich a reçu 10 000 “j’aime” en une heure. Mais Ji‑sung ne s’est pas construit en un jour.
« À l’époque, les chances de réussir étaient de 700 000 contre 1. »
Ji‑sung dit cela calmement. Parmi 699 999 concurrents, il n’était pas celui qui ressortait naturellement. Mais il avait une ténacité et une discipline à toute épreuve.
« J’ai essayé une école de théâtre, mais ce n’était qu’un centre pour figurants, pas pour acteurs principaux. Je me suis dit que je devais me débrouiller seul, j’ai échoué à l’entrée de l’École de théâtre et cinéma. Puis une connaissance travaillait à la MBC sur un projet drama, je suis allé le voir dans l’espoir d’obtenir de l’aide. Et au lieu d’aide, on m’a dit de rentrer chez moi ! J’ai supplié pour qu’on me laisse entrer à la MBC. On a accepté : au poste de sécurité, j’ai donné mon profil, mon nom, un numéro de référence. Si tout coïncidait, je passais. Je n’avais pas besoin de rencontrer cette personne, je pouvais me balader dans les couloirs… »
« C’était à l’époque où la MBC était à Yeouido. Au rez‑de‑chaussée, un plateau ; au troisième étage, le département drama. À l’entrée de ce département, une étagère débordait de scripts. Les assistants venaient prendre un scénario pour les acteurs. Moi, je les retirais un à un, je les récupérais. Ensuite, je descendais au plateau. Si on tournait au studio A ou B, j’y allais en suivant le planning. Je m’installais dans un coin sombre et je jouais la scène en secret. Je regardais les carrières des aînés comme Ko Doo‑shim. J’ai répété dans l’ombre pendant six mois, en observant les acteurs, en étudiant les scripts dérobés. Puis j’ai vu KAIST, rencontré Song Jina, et j’ai été engagé dans un drama, de façon radicale. »
Ji Sung est toujours absorbé par le scénario. « Il le regarde sans arrêt jusqu'à ce qu'il soit en lambeaux », explique le maquilleur Lee Do-young, qui l'accompagnait lors de ce voyage. « Son attitude est parfaite, mais il travaille vraiment dur. Je n'ai jamais vu un acteur regarder son scénario autant. »

La remise en question de Ji‑sung
« Fixer ses propres objectifs n’est pas facile. C’est imprévisible. Même une personne brillante ne peut prédire la progression d’un acteur. En ce qui me concerne, je n’avais aucun critère de sélection de mes projets. »
Ji‑sung dit qu’il a accepté tout ce qui lui tombait sous la main. Jusqu’à All In, un drama devenu l’un de ceux qui l’ont amené là où il est aujourd’hui. Il était tellement déterminé.
« Je suis allé le voir et je lui ai dit que je voulais le faire. Je suis un fan de longue date de Lee Byung Hun, et s'il me donnait l'occasion de le regarder dans les yeux et de jouer avec lui, je le ferais, même si c'est évident. Le réalisateur m’a répondu immédiatement : “Tu joues.” »
Grâce à All In, Ji‑sung a acquis une renommée nationale. J’ai moi‑même vu All In et cela m’a poussé à prendre l’avion vers Jeju pour la première fois. Je suis allé à Seopjikoji. Je lui en ai parlé : ses dramas mobilisent les gens. Je pensais qu’il aurait détesté ces réactions, mais non. Il réfléchissait positivement.
« Le jeu de Lee Byung‑hun était hors de portée, je ne pouvais le surpasser. J’ai compris qu’il fallait du talent, du temps, de l’expérience. Alors j’ai décidé de faire un drama historique traditionnel, pour renforcer mon art. »
Au cours de la semaine passée avec lui, on repérait des traits constants : il donne le meilleur de lui‑même. Il a grandi graduellement.
« Peut‑on mesurer la progression d’un acteur en chiffres ? Le monde culturel est difficile pour tout le monde, impossible à chiffrer. Les acteurs non plus. Il n’y a pas “la bonne réponse”. On doit la trouver soi‑même. J’ai commencé à trouver ma voie. J’ai échoué dans un historique, puis j’ai fait mon service militaire, sans pause, enchaînant dramas du week‑end, genres, thrillers, drames familiaux, dramas modernes. »
Photo de gauche Navitimer 46, cadran bleu, diamètre 46 mm, boîtier acier, bracelet bleu. Environ 10 000 000 KRW.
Photo de droite Superocean Heritage II46, diamètre 46 mm, boîtier acier, bracelet marron. Environ 5 000 000 KRW.
La nature de Ji‑sung
« À cette époque, j’avais des amis qui cartonnaient : Kwon Sang‑woo, Song Seung‑heon… Les voir me donnait envie d’être à leur place, de recevoir des compliments sur mon physique, d’être le héros d’un drama moderne… Évidemment, ce raccourci est séduisant. Mais je sentais que ça tuerait ma carrière. Je ne voulais pas ça. »
Alors, quel était l'objectif de Ji Sung ?
« Ça ne semblait pas sincère. »
Sincérité. Les gens sophistiqués pourraient trouver ce mot un peu démodé. Des mots comme passion, meilleur et sincérité. Cependant, les gens ignorent que faire de son mieux est un talent en soi.
Ji-sung a choisi la voie lente et régulière.
« J'ai appris que je devais agir de manière à ce que les gens ressentent les mêmes joies et les mêmes peines que moi, à travers mes propres joies et peines. Mon professeur m'a dit que je devais agir avec sincérité. Donc, si je me concentrais sur autre chose, ce serait trop différent. À l'époque, je ne connaissais même pas bien mon style de jeu, j'étais donc désorganisé. Du coup, je pensais à la quantité et à l'expérience. J'ai tout fait, des dramas du week-end aux dramas quotidiens, en passant par les films et les dramas historiques. Ce dont je me félicite à cette époque, c'est d'avoir tout fait dans le flou de ma vingtaine. »
En l’écoutant, on pense à quelqu’un grimpant une falaise à mains nues : viser haut, sans savoir ce qu’on trouve là‑haut, juste continuer d’avancer, encore et encore. Son corps en témoigne : robuste, contrastant avec son image élancée. Ce sont des muscles d’action, pas décoratifs. Vingt ans de ténacité y sont gravés. Et sur ce chemin, il a rencontré le drama qui allait changer sa vie.
L’accomplissement de Ji‑sung
« D’une certaine manière, ce drama était un cadeau du ciel. »
Ji‑sung évoque New Heart (2007) de façon romantique. Il est vraiment un homme romantique. Lors de la réunion avant le voyage, il a dit :
« Ce serait bien de prendre de belles photos ensemble, de garder des souvenirs. »
Des mots sincères, peu habituels chez les célébrités.
« On pourrait dire que c’est ordinaire. »
Observa le photographe Kim Je‑won. Pas une critique, mais une marque d’affection: « Je couvre beaucoup de célébrités. Parmi elles, Ji‑sung est le seul avec qui je peux prendre une bière en toute simplicité. Il est tellement humain, d’un caractère remarquable. »
Photographier des célébrités peut devenir cauchemar selon leur attitude ; les anecdotes sur A, B, C en parlent souvent. Mais Ji‑sung, lui, est un homme au romantisme simple, mais positif. Et sa relation avec Breitling en est une preuve :
« Pour moi, Breitling est un symbole d’amour. La première montre qu’a offerte Lee Bo‑young, ma femme, était une Breitling. »
Il porte cette montre constamment. Quand il faut changer la pile, il le fait lui‑même en boutique. Le personnel l’a reconnu, a informé le siège : “Ji‑sung possède une Breitling”, et c’est ainsi qu’il a été approché — ce n’était pas une collaboration tarifée classique.
Ni la marque, ni lui, ne fonctionnent ainsi.
« Pour moi, Breitling est un souvenir. Un souvenir de vie. Au‑delà de la valeur de la marque, cette Breitling est entrée dans ma vie. Ce n’était pas un modèle cher. J’en ai eu d’autres depuis, mais c’est celle‑ci qui compte. Ce n’est pas le prix, mais la signification. L’éclat reçu, le frisson, tout cela est ancré dans ma mémoire… Maintenant, dès que je vois une montre en acier, je me dis “tiens, une Breitling !” La valeur de la marque demeure sincère pour moi, pour toujours. »
Certains raillent le romantisme. Ceux qui affichent un air blasé pour masquer leur vide, sont admirés. Mais le monde avance avec la positivité, pas le cynisme. Non pas un talent passager, mais un effort sans relâche. Les efforts de Ji‑sung ont été récompensés avec New Heart, le moment où il a cessé de jouer les beaux gosses pour devenir un acteur digne de sérieux. Et sa sincérité a commencé à porter ses fruits, à la télévision, au cinéma, ou ailleurs, de façon inattendue.
« Mon père était malade. »
Le père de Ji Sung a été opéré avant cette séance photo.
« Il a été admis à l'hôpital universitaire et a subi une opération cardiaque. Le médecin traitant de mon père était en quatrième année. Il semblait introverti, donc ce n'était pas facile de lui parler, mais de mon point de vue, je dépendais de lui. Pendant notre conversation, il n'a pas pu me regarder dans les yeux et m'a dit :
“Moi, Eun Sung, je suis devenue chirurgienne thoracique, mais je t'en veux vraiment, Ji Sung. C'est tellement dur.” »
Eun Sung est le nom du personnage principal que Ji Sung a joué dans <New Heart>.
« J'ai été très émue en regardant ce drama quand j'étais enfant. C'est une histoire dont je suis si fière. C'est comme ça que j'ai appris. On peut sauver quelqu'un en jouant. J'ai dit à ce médecin : “Même si vous traversez une période difficile en ce moment, vous sauvez mon père.” »

Il a fallu du temps à Ji‑sung pour gagner sa renommée et ses compétences. Cela lui a permis de garder la tête froide face à l’adulation. Sa passion pour le métier d’acteur, combinée à son sang‑froid devant la popularité, constitue sa véritable réussite :
« Si la caméra s’arrête, ma passion aussi. Pour filmer quelqu’un, sous tous les angles, cela demande argent, temps, et un staff qui galère. Mon jeu, ce n’est pas que moi, c’est la passion que notre équipe capture. Si je me dis “j’ai bien joué donc c’est réussi”, je vis dans l’illusion. Pour éviter ça, je pense toujours à l’équipe. Car c’est sur cette base que mon jeu peut briller. »
Je peux témoigner de la considération de Ji‑sung envers l’équipe : il échange avec tous, il veille au bien‑être de chacun. Depuis notre première rencontre, jusqu’aux conditions climatiques catastrophiques qui ont retardé notre vol, il est resté inchangé. Quand on lui a demandé un anti‑modèle, une personne à ne pas suivre, son attitude s’est durcie:
« Oui, dans notre pays, parfois il faut mal agir pour réussir. Il y a des gens méchants, pas seulement dans leur jeu, mais dans leur nature. Ce n’est pas comme Sean Penn, c’est plus toxique. Je ne peux pas juger ceux qui vivent ainsi, mais ils ne sont pas professionnels, assurément. »
J’ai évoqué une pensée similaire : la personnalité est‑elle un talent ? Travailler en équipe, pour un but commun, n’est‑ce pas une compétence ? Il a souri, comme un grand frère ayant vécu, et triomphé :
« Les 1 % de talents authentiques ne parlent même pas de leur vie ou de leurs histoires. Ils se concentrent uniquement sur ce qu’ils font. Ceux qui ne sont pas comme eux en font des tonnes, imitent ce 1 %. »
Le petit-déjeuner avait pris fin. Il était temps de changer de tenue et d’aller shooter. Ji‑sung traverse la Bahnhofstrasse, bien habillé, alors qu’un festival local bat son plein.
Il se promène entre les fanfares en costume, ressemblant à un héros de film d’espionnage. Le temps est d’une clarté parfaite, presque irréelle.
Après le shooting, au déjeuner, une question a surgi :
« Et les autres jeunes qui attendaient KAIST avec moi en 1999, que sont‑ils devenus ? »
Il semblait surpris :
« Il n’y a personne. Où sont‑ils passés ? »

L’achèvement de Ji‑sung
Après l’interview à Zurich, Ji‑sung m’a murmuré :
« J’ai l’impression d’avoir un peu répété ce que j’ai déjà dit. Si tu veux creuser, on peut en reparler plus tard. »
Toujours ce sérieux.
Le manager Choi Woo‑hyuk de Namoo Actors gère sa carrière depuis 12 ans. Travailler si longtemps avec une même personne en dit long sur son caractère. Sur ses faiblesses:
« Trop impliqué ? Les gens disent souvent : il va trop loin, même sur les choses simples. »
Une observation venue de l’affection et de la confiance.
« Ji‑sung m’a aidé à m’installer. Grâce à lui, j’ai pu expliquer mon travail à mes parents. »
Assis devant un comptoir près de la piste à l’aéroport Charles‑de‑Gaulle, peu avant de rejoindre Incheon, Ji‑sung a déclaré :
« Dans ce métier, il faut savoir relâcher la tension. Mais il ne suffit pas de s’y arrêter. Certains soulèvent un objet seulement avec le bras, d’autres avec tout le corps, ou juste les trapèzes. Moi, j’ai tout essayé. Dire “relâche” pour beaucoup signifie “cesse”, mais moi, j’ai persévéré jusqu’à être satisfait. Parce que je ne suis pas parfait. »
« Peu sont ceux qui reconnaissent mon jeu. Il y a eu un temps où seule une ou deux personnes appréciaient mon jeu, alors que 100 en restaient indifférentes. Alors j’ai voulu combler ces 98 lacunes. Je visais un score de 90, mais je ne l’avais pas, j’ai donc redoublé d’efforts. Comme on ne peut pas tout éprouver, j’ai choisi de diviser le bonheur en 10, 20 nuances, pour les exprimer. On m’a déjà dit “prends soin de ta santé”, mais je réponds : “Non. Je dois en faire autant que je peux. Je dois élargir ma vision, apprendre, étudier davantage.” »

Ainsi, Ji‑sung a atteint l’accomplissement. Il a aussi été validé de l’extérieur :
« Les rôles principaux à la MBC prennent traditionnellement en compte le potentiel commercial de l’acteur. On m’a choisi pour New Heart parce que le producteur a fait un choix expérimental. »
Il a remporté le MBC Drama Award 2015 pour son jeu dans Kill Me, Heal Me, où il incarne un personnage à multiples personnalités.
« À ce moment‑là, que ressentait‑je ? Était‑ce la joie, la victoire ? Non. C’était doux-amer. Ceux qui ne me voyaient pas auparavant m’ont applaudi, et moi, je repensais à mon anxiété 17 ans plus tôt. Un mélange indescriptible. Journaliste, il faut organiser un événement pour boucler l’année, trouver quelqu’un pour le rôle principal… Le prix était une reconnaissance, mais une fois reçu, c’est juste un beau souvenir. Moi, j’ai un chez‑moi : ma femme, ma fille. Je finis mon boulot, je rentre chez eux, c’est tout. »
Avec l’âge, il retire peu à peu les points qu’il attribuait autrefois au cool. Ce qu’il trouvait beau par hasard, jeune, ne le touche plus. Il a pris l’opposé.
« Je suis reconnaissant que ma sincérité ait été reconnue. Grâce à cela, j’ai confiance en ce monde. Quand je travaille dur, on me demande : “Tu n’en fais pas trop ?”, “Tu vis pas trop bien ?”, “Tu ne penses pas seulement aux bonnes choses ?”, “Tu ne vis pas une vie ennuyeuse ?” Moi, j’aime bosser. C’est la plus grande joie de ma vie. Et je sens que ça dissipe mes peurs. Parce que je n’ai aucun regret. Surtout quand je joue. »
Au programme de son voyage : la visite d’usine Breitling.
La marque a insisté sur leur démarche d’amélioration continue de la productivité. Chaque étape de l’assemblage est subdivisée en plus de 1 000 opérations, toutes traçables. Un représentant de Breitling a déclaré : « Nous faisons cela pour nous améliorer petit à petit. » Cela ressemble tellement au parcours de Ji‑sung, 20 ans résumés en une phrase. Article original Esquire Korea
Crédit
Rédacteur en chef / Chan-yong Park
Cheveux/ Kim Hyun Jin
Maquillage/ Lee Do-young
Photo/KIM JEWON
Stylisme/ Kim Ha-neul
Quand je lis ses interviews et découvre la profondeur de ses propos, je suis profondément bouleversée. Il y a chez Ji Sung une authenticité rare, une sincérité qui transparaît à chaque mot, à chaque regard.Quel homme exceptionnel, justement par cette simplicité ordinaire qui en devient extraordinaire.
Comment ne pas l’aimer quand on commence à le connaître ?
On perçoit sa vérité dans ses yeux lorsqu’il joue. Alors on peut dire de lui qu’il est un grand acteur.Mais Ji Sung va bien au-delà. Il ne sait pas « faire semblant ».
Quand il pleure dans un drama, c’est qu’il est réellement triste.Il va chercher au fond de lui des émotions brutes pour les ressentir et les transmettre à la caméra.C’est ce qui…