Ji Sung & Lee Bo-young : un couple de stars… et de cœur

L’amour en lumière. Ji Sung et Lee Bo-young, unis par le regard, par le geste… et par le cœur. (Photo Grazzia prise sur le site wolipop.detik)

Je ne connaissais pas vraiment toute l’œuvre de Ji Sung. J’en avais beaucoup entendu parler, bien sûr — toujours en bien — mais je n’avais jamais franchi le cap.

J'avais entendu parlé de sa beauté charismatique.

Bien sûr, j'avais vu des photos... Et puis un jour, j’ai lancé un drama… et son jeu m’a littéralement captivée. À l’écran, il est d’une justesse rare, d’une intensité presque troublante. Je me suis dit, une fois encore, que plus rien ne pourrait vraiment me surprendre — et pourtant.

Depuis, j’enchaîne ses dramas. Et je me régale. Et surtout, j’ai voulu en savoir plus. Je suis allée chercher, tard dans la nuit parfois, au fil des articles, interviews, vidéos, pendant plusieurs semaines.

Je vis en France et pour cette raison, les informations ne sont pas simples à trouver.

J’ai cherché pendant des semaines, creusé, lu, écouté, traduit.

Et très vite, je me suis rendu compte d’une chose : on ne peut pas vraiment parler de Ji Sung sans parler d’eux.

Car Ji Sung, c’est aussi Lee Bo-young. Leur histoire n’est pas un conte de fées en papier glacé, mais une complicité profonde, patiente, qui traverse les années. C’est cette découverte qui m’a donné envie d’écrire. De partager. De raconter.

Dans l’univers parfois impitoyable du divertissement coréen, où les projecteurs brillent autant qu’ils éblouissent, certains couples parviennent à faire de leur histoire un repère de sincérité et de tendresse. Ji Sung et Lee Bo-young en font partie.

Mariés depuis 2013, parents de deux enfants, ils incarnent un équilibre rare entre notoriété publique et simplicité familiale. Leur histoire ne fait pas les gros titres pour ses scandales ni pour ses excès, mais pour sa constance. Pour sa profondeur. Pour ce quelque chose d’invisible mais palpable, que même une caméra ne peut trafiquer : un amour vrai.

Je suis tombée sous le charme de ce couple comme on tombe amoureux d’un roman paisible, mais essentiel. Pas de suspense haletant, pas de coups d’éclat… et pourtant, une admiration grandissante à chaque page. Leur interview pour Allure Korea, à l’occasion de leurs dix ans de mariage, a achevé de me convaincre qu’il existe des histoires d’amour sincères, tendres, bienveillantes — même sous les projecteurs.

Une histoire sans artifice

2004 "Sava the last Dance for me - La rencontre Photo SBS

Une histoire sans artifice

📝 Lettre manuscrite de Lee Bo-young à ses fans – août 2013 (extrait)

📝 Lettre manuscrite de Ji Sung à ses fans – août 2013 (extrait)

Ils se sont rencontrés en 2004 sur le tournage du drama Save the Last Dance for Me. À l’époque, ce n’était qu’une relation entre collègues. Puis, sans tapage ni effusion publique, les sentiments ont grandi. Lentement, sûrement. Ils ont confirmé leur relation en 2007, entamant alors un long et discret chemin à deux, se sont mariés en 2013, et n’ont cessé depuis de protéger leur bulle.

Lors de l’interview Allure korea, ce qui frappe, c’est la délicatesse. La façon dont Ji Sung parle de sa femme avec admiration, reconnaissance, presque une forme d’émerveillement intact après toutes ces années. Et celle dont Lee Bo-young décrit leur quotidien avec humour et recul, sans jamais idéaliser.

« Nous sommes des moteurs dans la vie l’un de l’autre »

C’est cette phrase, prononcée par Ji Sung, qui m’a le plus touchée. Pas « elle est ma moitié », pas « il est mon pilier » — mais « un moteur ». L’idée que l’amour n’est pas un refuge passif, mais une force qui pousse à avancer, à créer, à se dépasser. Ils sont partenaires, amis, parents… mais surtout, ils s'inspirent l’un l’autre.

Un couple qui inspire

Je crois que ce que j’admire le plus, c’est leur capacité à rester eux-mêmes. À ne pas chercher à performer le bonheur. À préférer les traditions simples — un gâteau et une bougie, une surprise à la sortie de l’école — aux déclarations en grande pompe.

Et à une époque où les relations sont souvent scrutées, jugées, monnayées… leur simplicité est une forme de résistance. Un message silencieux, mais fort : le bonheur ne fait pas toujours de bruit.

Une parole rare, un partage sincère

Lors de cette interview Allure, Ji Sung et Lee Bo-young ont accepté de se confier devant les caméras de Allure Korea. Une interview rare, aussi lumineuse que pudique, dans laquelle ils parlent d’eux avec une sincérité désarmante. Ils y évoquent leur quotidien, leurs enfants, leurs forces, leurs doutes. Et ce lien discret mais indéfectible qui les unit depuis plus de seize ans.

Ils ne cherchent pas à paraître parfaits. Ils ne théorisent pas sur l’amour. Ils le vivent. Avec tendresse, avec humour, parfois avec fatigue. Mais toujours avec respect. On les voit rire, se taquiner, s’encourager — et on devine, dans ces échanges d’apparence simples, la solidité des fondations.

Un regard qui suffit

Dans cette vidéo tournée pour Allure Korea, il y a un moment simple mais inoubliable. Ji Sung, discrètement, prend la main de Lee Bo-young. Naturellement. Comme si c’était la chose la plus évidente au monde. Et puis il la regarde.

Ce regard-là… c’est un regard qui fait rêver toute femme. Un regard empli d’amour, de tendresse, de respect. Et ce n’est pas un instant isolé. C’est chaque fois qu’il la regarde. À chaque regard, il semble lui dire : « je suis là, je t’aime, tu peux t’appuyer sur moi. »

On entre presque dans leur bulle à cet instant. Le monde s’efface autour d’eux, et il ne reste que cette connexion silencieuse mais puissante. Je crois que c’est ce regard qui m’a conquise. Il ne cherche pas à impressionner. Il l’aime. Et cela suffit, tout simplement.

photo Allure Korea article du 26/09/2023

Mais ce qui m’a aussi touchée — et beaucoup fait rire — c’est un échange très banal, presque domestique, partagé dans la même interview. Elle rentre chez eux, remarque que l’air conditionné tourne toujours, que les lumières sont restées allumées, que son tapis de course est encore en marche. Et lui, sans se démonter, lui répond qu’il laisse les lumières pour qu’elle n’ait pas peur en rentrant. Quant au tapis, il le laisse allumé pour ne pas changer d’avis au moment d’y monter le matin. Des réponses à la fois absurdes, tendres et drôles — à leur image.

C’est ce mélange de complicité et de quotidien, de tendresse et de vérité, qui les rend si attachants. Ils ne jouent pas un rôle. Ils sont eux, simplement eux. Et c’est pour ça qu’on y croit.

Une reconnaissance pleine de grâce

Il y a des moments où les prix deviennent secondaires face à la sincérité. Lors de la cérémonie de remise de prix pour son rôle dans Defendant (피고인), Ji Sung livre un discours d’une émotion rare. Il y évoque ses doutes, ses peurs, l’intensité du rôle, mais aussi la gratitude envers toute son équipe. Puis il parle de ses proches… de sa fille Ji-yoo… et de celle qu’il appelle tendrement “mon amour, Bo-young”.

Ce n’est pas un remerciement mondain, mais une déclaration humble, profonde, presque tremblante. On sent la fragilité du cœur derrière l’acteur accompli. À ce moment-là, Lee Bo-young est présente, sur le côté de la scène, en tant que co-présentatrice de la cérémonie. Elle assiste, émue, au discours de son mari. Les caméras captent l’émotion de Lee Bo-young. Son collègue l’encourage alors doucement à s’approcher pour le féliciter.

Un geste, un regard, un amour Elle s’approche alors de Ji Sung, dans une étreinte discrète, pudique, magnifique. Le public les encourage avec bienveillance… et Ji Sung, dans un geste infiniment tendre, dépose un baiser délicat sur la joue de sa femme.

Ce n’était ni un moment calculé, ni une mise en scène. Juste deux êtres, unis, dans la joie sincère de se soutenir l’un l’autre. Ce jour-là, ils m’ont fait fondre. Pas parce qu’ils sont des stars, mais parce qu’ils incarnent quelque chose de précieux : la tendresse, quand elle n’a rien à prouver.

Une émotion à partager

Du fond du cœur, en les regardant, j’avais l’âme emplie de gratitude et de bienveillance. Et je n’ai pas pu garder cela pour moi. Il fallait que je le transcrive. Que je le couche sur le papier, pour mieux en garder la trace. Cet article est né de ce désir profond de partager un bonheur touchant.

Et maintenant que je referme cette page, je suis encore plus émue qu’en la commençant. Parce que ce que j’ai reçu à travers eux, je l’ai partagé. Parce que parfois, les plus belles histoires d’amour sont celles qui font du bien à ceux qui les regardent.

On dit souvent que les belles histoires n’existent qu’au cinéma, que les acteurs coréens ne font que jouer l’illusion d’un amour idéal. Mais Ji Sung et Lee Bo-young démentent cette idée. Leur histoire semble sortie d’un film — sauf qu’elle est vraie. Sincère. Éprouvée par le quotidien. Et c’est sans doute pour cela qu’elle touche autant.

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